Résumé :
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"Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. (...) Il n'est pas certain que l'ancien secrétaire général de la préfecture a remarqué ce clown. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé : - Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? " Ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique est dédié à la mémoire du grand-père de Michel Quint, ancien combattant à Verdun et à celle de son père, ancien résistant.
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